« Sans affection, pas de confiance ; sans confiance, pas d’éducation. » Cette citation de Jean Bosco (1815-1888), fêté le 31 janvier, traduit avec force la vision qu’il avait pour les jeunes !
Don Bosco entama son apostolat sur les traces de son directeur spirituel Don Cafasso, aumônier de prison. La visite de ces jeunes prisonniers fut pour lui un véritable choc. Au sortir de la prison, il se dit « si ces jeunes avaient pu rencontrer, avant d’en arriver là, quelqu’un qui ait su se montrer attentif à leurs problèmes, à leurs difficultés, on aurait pu éviter cette incarcération si néfaste pour leur devenir ! » Cette nécessité de la prévention surgissait dans son esprit, et ne le quittera plus. Un mois plus tard, alors qu’il s’apprêtait à célébrer, dans la sacristie de Saint-François d’Assise, la fête du 8 décembre, un adolescent âgé d’environ 16 ans se glissa par la porte. Le sacristain lui demanda s’il savait servir la messe. Sur sa réponse négative, il le chassa brutalement. Don Bosco s’en émut, fit revenir le jeune qu’il considéra comme « son ami ». Il apprit qu’il s’appelait Barthélémy Garelli, qu’il était apprenti maçon, orphelin de père et de mère, et qu’il ne savait ni lire ni écrire. « Tu sais siffler au moins ? », lui dit-il alors. La glace étant rompue, l’entretien se poursuivit après la messe. Don Bosco affirmera plus tard que son œuvre naquit ce matin-là, grâce à cette rencontre, suivie de bien d’autres. Le dimanche suivant, ils étaient en effet quelques-uns à accompagner Barthélémy chez le prêtre. Ils seront une cinquantaine en février, une centaine un an plus tard !
à partir du site: https://www.notrehistoireavecmarie.com/fr/esc/saint-jean-bosco-pour-lamour-de-la-jeunesse/
Pour en savoir plus sur la vocation salésienne aujourd’hui, cliquez sur la vidéo témoignage de soeur Geneviève Pelsser, provinciale salésienne pour la province Belgique-France-sud-Tunisie.