Nous t’adorons, ô Christ, et nous te bénissons, parce que Tu as racheté le monde par ta sainte Croix.
Près de la croix se tenaient sa mère, la sœur de sa mère Marie, femme de Clopas, et Marie du village de Magdala. Jésus vit sa mère et près d’elle le disciple qu’il aimait. Il dit à sa mère « Voici ton fils, mère » Puis il dit au disciple : « Voici ta mère ». Et dès ce moment le disciple la prit chez lui.
Quelle épreuve ce fut pour Marie de voir son enfant souffrir le martyre de la croix! Cet enfant qu’elle avait, dans sa grande confiance en Dieu, accepté de porter, de mettre au monde, d’éduquer avec amour. Il n’a que 33 ans, et toute la vie était encore devant lui.
Jésus, tu croises son regard. Sa peine immense de mère s’ajoute encore à la tienne. Ce n’est pas elle qui a choisi le chemin d’amour que tu as pris. Elle était tellement inquiète quand elle t’avait cherché dans les rues de Jérusalem, alors que tu étais resté au Temple pour enseigner, et tu lui avais dit: « Ne sais-tu pas que je dois m’occuper des affaires de mon Père ? »
Elle accepte, comme autrefois, ta voie : révéler le Père et tout son amour pour l’humanité, c’était ta raison de vivre.
Jésus, sois aux côtés des jeunes qui sont incompris, rejetés par leurs proches qui n’acceptent pas leur choix de vie. Nous te prions aussi pour les enfants gravement malades, dont la vie est en danger. Donne-leur le courage d’endurer les traitements lourds. Entoure leurs parents et leur famille, pour qui c’est aussi une épreuve de les voir souffrir.
Marie, notre mère à tous, sois aux côtés de ces mères qui ne peuvent nourrir leur enfant et les voient dépérir sans pouvoir les secourir, des familles d’émigrés qui vivent le froid des nuits et les conditions de survie très pénibles dans les camps.
« Femme, voilà ton fils, Fils, voilà ta mère », ces ultimes Paroles que tu dis en Croix, Seigneur, aujourd’hui me sont dites, à moi. C’est pourquoi, sans me lasser, je redis la prière à Marie : Sainte Marie, mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs.