Nous t’adorons, ô Christ, et nous te bénissons, parce que Tu as racheté le monde par ta sainte Croix.
Ton corps et ton cœur sont blessés, tu n’en peux plus de porter seul cette croix. Déjà, au jardin des oliviers, tu étais angoissé et priais : « Père, si tu le veux, éloigne de moi cette coupe de douleur. Toutefois, que ce ne soit pas ma volonté qui se fasse, mais la tienne ».
Fallait-il vraiment que tu finisses ta vie par ce cruel supplice? Cette douleur n’est-elle pas en contradiction absolue avec un Dieu bon qui veut la vie en plénitude ? Non, ta souffrance n’a de valeur que parce que tu n’as d’autre choix que ce don total de toi pour rester fidèle jusqu’au bout à ton amour. Comme tu l’avais dit à tes amis « Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime. (Jn 15,13)
Seigneur, tu es venu nous montrer que nous sommes enracinés dans l’amour de Dieu. Nous t’en remercions.
Seigneur, tu connais le poids de nos vies. Sois aux côtés des personnes isolées ou déprimées, pour qui le confinement est particulièrement pénible.
Soutiens les personnes âgées, pour qui garder le goût de vivre est déjà difficile et qui ne peuvent plus avoir de visites, ni d’activités collectives pour alléger leurs journées.